
À quelques semaines du mois sacré de Ramadan, des doutes subsistent quant à la disponibilité des dattes en quantité suffisante et à des prix abordables.
Une manifestation de colère s’est déroulée samedi aux Ulysses, dans l’Essonne, pour dénoncer la multiplication des bavures policières. Un jeune de 26 ans a été blessé par un tir de flash-ball par la police. Résultat : 24 points de suture et une plaie de 10 cm.
Les faits se sont déroulés lors de la 27è nuit du Ramadan, quand Tarik Malki, 26 ans, reçoit un projectile en pleine tête de la part de la police à la sortie de la mosquée. Cette nuit, dans la cité, des échauffourées opposent des jeunes à la police. « Des gamins de 15, 16 ans jetaient avec des pétards ou des cailloux sur les forces de l’ordre », explique le frère de la victime au site buzzfeed, qui raconte le déroulé des événements ce soir là.
« Une fois arrivé devant le café, mon frère a vu des jeunes à proximité qui se sont mis à courir pour fuir les policiers. Des agents sont arrivés et ont visé au flash-ball mon frère et ses amis. Ces deux derniers sont rentrés immédiatement dans le café pour se protéger, mais Tarik n’a pas eu le temps d’anticiper et a reçu un projectile en pleine tête. Résultat : plaie de 10 cm et 24 points de suture ».
Son frère est furieux car Tarik n’a pas le profil d’un délinquant. Loin de là. « On voyait pourtant très bien que mon frère n’était pas un délinquant, il portait une djellaba et des claquettes, alors que les casseurs étaient en survêt ».
Tarik Malki a été hospitalisé et une incapacité totale de 21 jours de travail lui a été prescrite.
Dans une autre affaire, le jeune Amine « a été victime d’un traumatisme de la sphère urogénitale » (bas ventre), après avoir reçu un coup de flash-ball le 14 juillet dernier. Comme Tarik, Amine était vêtu d’une djellaba. Une enquête de police a été ouverte et le défenseur des droits Alain Toubon s’est saisi de l’affaire.
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