Maroc : grosse prise de cannabis marocain en Seine-Saint-Denis
Les policiers en charge de la lutte antidrogue, ont intercepté, jeudi 27 février 2020, en Seine-Saint-Denis, 4,8 tonnes de cannabis en provenance du Maroc. Ils ont aussi procédé...
Des Marocains auraient trouvé un système pour changer l’argent de la drogue de mains. Ils font appel à des employés d’organisations ayant des véhicules diposant de protection diplomatique.
L’affaire a éclaté de manière assez étrange. Les policiers français voulaient juste démanteler un gang de voleurs qui, lui, voulait s’en prendre à l’un de ces chauffeurs. Ainsi peut-on lire dans un article du Parisien : « l’homme qu’ils voulaient « rançonner » était un peu plus qu’un simple chauffeur. Il était le rouage essentiel d’un vaste réseau de collecteurs d’argent et de blanchiment lié au trafic de drogue. Plusieurs centaines de milliers d’euros d’argent sale sont ainsi passés de mains en mains ». Ce chauffeur-là, travaillait pour l’Organisation internationale de la francophonie (OIF).
Au moment de son arrestation, cet employé, un certain Mostafa C., 50 ans et père de trois enfants, allait remettre à peu près 100 000 euros à un autre individu. Ces deux personnes ont été interpellées par des agents de l’Office central de lutte contre la criminalité organisée (OCLCO). Il s’est avéré que Mostafa ne bénéficie d’aucune immunité, à l’inverse de son véhicule, immatriculé en « corps diplomatique ».
Le Parisien donne des précisions sur ces collectes et ces livraisons commandées par deux donneurs d’ordre, dont un dénommé Abderrahim, habitant à Casablanca : « Selon les premières investigations, ce collecteur et ses comparses auraient récupéré, à plusieurs reprises, des sommes allant de 5000 euros à plus de 300 000 euros avant de dissimuler cet argent à leur domicile ou dans le faux plafond d’une boucherie, implantée dans le XVe arrondissement ». Suite à cela, ces fonds sont transférés sur des comptes à l’étranger, une fois prélevées les commissions pour les collecteurs et les « banquiers occultes » derrière ces procédures, appelés « sarafs ». Marocains, à en croire le Parisien.
Mostafa lui, gagnait entre 50 et 100 euros la course. Alors qu’il aurait remis, entre avril et septembre 2018, plus de 1,5 million d’euros à des individus pour le compte de ses « sarafs » marocains, qui n’ont pu être interpellés lors de cette enquête…
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