La demande de remise en liberté de la Marocaine résidant en France, Naïma B., 53 ans, mise en examen pour homicide sur ses deux filles de 11 et 13 ans, disparues depuis décembre 2016 à Nérac, a été rejetée. La quinquagénaire restera donc en prison.
La chambre de l’instruction a rejeté la demande de remise en liberté de la quinquagénaire, placée en détention provisoire en septembre 2017, rapporte France info. Les faits s’étaient déroulés au mois de décembre 2016 à Nérac. Inès et Nawal, les deux filles de Naïma B., toutes deux polyhandicapées, avaient quitté leur centre spécialisé pour les vacances de Noël. Début janvier, elles n’ont plus rejoint l’établissement après les congés.
Leur disparition a été signalée en avril 2017. En juillet 2017, une instruction judiciaire est ouverte. Les enquêteurs soupçonnent Naïma B. de la disparition de ses deux enfants. À ce jour, les corps des disparues n’ont pas été retrouvés. La détenue affirme qu’elles sont toujours vivantes. À la barre, elle a maintes fois assuré avoir confié Inès et Nawal à une amie au Maroc.
Pour le parquet, les explications de la quinquagénaire conduisent au ralentissement de l’instruction et prolongent la durée de la détention. De son côté, l’avocate de la détenue, Sophie Grolleau, dénonce un non-respect du "principe du délai raisonnable".