
Abdelouafi Laftit, ministre de l’Intérieur a été interpellé par Abdellah Bouanou, président du groupe parlementaire du Parti de la Justice et du Développement (PJD), sur le respect de la loi dans le processus de démolition de plusieurs résidences...
La ruée vers les riads de Marrakech, dès la fin des années 1990, avait révélé le goût des Français pour les résidences secondaires exotiques. Depuis, le mouvement s’est amplifié : laissant la douce France aux Britanniques, beaucoup de nos compatriotes ont mis le cap sur le monde.
Aujourd’hui, le marché explose. On peut, à présent, s’offrir aussi bien une maison au Maghreb qu’une villa dans des îles lointaines.
Le Maroc reste un lieu d’exil doré privilégié. Même si les riads à moins de 100 000 € appartiennent au passé, les prix y restent le plus souvent inférieurs à ceux de la Côte d’Azur ou du Luberon. Pour 250 000 €, l’acquéreur peut s’acheter un petit riad dans la médina de Marrakech comme un appartement de 100 m2 donnant sur un jardin privatif. « Les Français représentent le tiers de nos acheteurs », se félicite Jean Pozzo di Borgo, directeur général d’Eden Développement, qui commercialise les Parcs de l’Agdal. « Ce sont à 80% des préretraités aisés, prêts à venir s’installer au Maroc », ajoute-t-il. Mais ce refuge pour seniors est également un havre pour happy few : le secteur des résidences de luxe s’y développe à grande vitesse. La Tunisie commence, elle aussi, à s’intéresser à ce marché porteur. Le groupe Sangho offre, par exemple, des villas les pieds dans l’eau à Zarzis, dans le sud du pays, entre 500 000 et 700 000 €.
Les amateurs de lagons bleus peuvent, eux, s’installer à l’île Maurice ou aux Seychelles. A l’île Maurice, Ciel Properties a imaginé 300 maisons sur 6 kilomètres de plage, tandis que le Club Med va commercialiser une vingtaine de villas. Attenantes au village d’Albion, elles seront vendues de 800 000 à 1,5 million d’euros. Posséder une résidence secondaire aux Seychelles est encore plus chic. Eden Island propose, au nord-est de Mahé, des maisons de 2 à 3 millions de dollars. C’est un peu cher, certes, mais à ce prix, assure le promoteur, l’heureux propriétaire a la possibilité d’amarrer un yacht pouvant mesurer jusqu’à 80 mètres de longueur. Et ça, ce n’est pas rien...
L’Express - Corinne Scemama
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