
Face au refus de nombreux propriétaires de cafés et restaurants de payer les droits d’auteur pour l’exploitation d’œuvres littéraires et artistiques, l’association professionnelle entend saisir la justice.
La France, serait le premier consommateur de produits "halal" en Europe. Pendant le mois de Ramadan, le chiffre d’affaires du halal s’élève à environ 350 millions d’euros dans l’Hexagone, dont 80% est réalisé par de petites échoppes de quartier et des boucheries dédiées exclusivement aux produits certifiés conformes à la Charia islamique.
Cette année, le chiffre d’affaires du halal en France devrait s’élever à 5,5 milliards d’euros, pour un marché mondial estimé à 450 milliards d’euros.
La viande s’accapare 88% des ventes de produits halal en France, suivie de la charcuterie, d’après Abbas Bendali, directeur de l’institut Solis, cité par Challenges, selon qui, les Musulmans de France préfèrent faire leurs courses chez ces boucheries de quartier, qui "proposent aussi de la petite épicerie", au lieu "d’aller faire la queue au supermarché".
Ces boucheries que l’on retrouve un peu partout en France dans les quartiers à forte concentration musulmane, se sont transformées ainsi en supérettes. Celles-ci mènent la vie dure aux grandes surfaces, qui peinent à percer sur ce type de marché.
Le business du halal était au cœur d’une forte polémique en France en 2011, où le marché de gros de Rungis par exemple, qui fournit 80% de la viande halal en région parisienne, le produit halal n’était en fait qu’un code qu’on ajoutait sur une facture.
Même si l’Etat se refuse encore à imposer une norme halal unique en France, aujourd’hui, ce créneau est au centre d’un enjeu politique majeur. Le halal est devenu une industrie à part entière et s’avère être une alternative économique réelle, surtout en une période comme le Ramadan. Pourtant, le halal divise encore la France.
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