Le gouvernement d’Akhannouch est appelé à revoir deux projets de loi sur l’échange de renseignements fiscaux et de données des Marocains résidant à l’étranger (MRE) qui ont fait l’objet d’une polémique. L’année 2025 est la date du délai de leur...
Ahmed Yiab, propriétaire de quatre établissements à Paris, redoute la faillite. Il a le même pressentiment en ce qui concerne son établissement, l’hôtel-restaurant Le Mazagan, implanté au Maroc et géré par son cousin.
"J’ai deux établissements à Montmartre, un aux Jardins du Luxembourg et un quatrième à Notre-Dame. Ce sont typiquement des quartiers touristiques. Sans la clientèle étrangère, il y a peu de chance que je m’en sorte", se plaint Ahmed Yiab qui emploie 56 salariés. Toutefois, ce chef d’entreprise marocain, confiné à Port-La Nouvelle, mise sur une reprise rapide de l’activité.
"À Port-La Nouvelle, seule une saison ‘normale’ en juillet et août peut nous sauver. En attendant, nous avons fait une demande de prêt garanti par l’État", confie-t-il à L’Indépendant. Au Maroc, la situation de son hôtel-restaurant Le Mazagan, géré par son cousin Rachid Madrousse, est loin d’être reluisante en raison du confinement et de la suspension des vols aériens. Celui-ci est d’ailleurs confiné à Rabat.
Des 24 chambres que compte Le Mazagan, seules quatre sont occupées. "Ce n’est pas avec quatre pensions que l’on va sauver les meubles, déplore Ahmed Yiab. Vous vous rendez compte ? Pour le seul mois d’avril, on a annulé 32 repas de groupes et séminaires !"
Ces articles devraient vous intéresser :