
Les Marocains résidant à l’étranger (MRE) peuvent bénéficier de l’aide directe au logement au même titre que les Marocains résidant au Maroc, ce qui n’est pas du goût de bon nombre d’internautes. Certains d’entre eux n’hésitent pas à appeler à...
Ahmed Yiab, propriétaire de quatre établissements à Paris, redoute la faillite. Il a le même pressentiment en ce qui concerne son établissement, l’hôtel-restaurant Le Mazagan, implanté au Maroc et géré par son cousin.
"J’ai deux établissements à Montmartre, un aux Jardins du Luxembourg et un quatrième à Notre-Dame. Ce sont typiquement des quartiers touristiques. Sans la clientèle étrangère, il y a peu de chance que je m’en sorte", se plaint Ahmed Yiab qui emploie 56 salariés. Toutefois, ce chef d’entreprise marocain, confiné à Port-La Nouvelle, mise sur une reprise rapide de l’activité.
"À Port-La Nouvelle, seule une saison ‘normale’ en juillet et août peut nous sauver. En attendant, nous avons fait une demande de prêt garanti par l’État", confie-t-il à L’Indépendant. Au Maroc, la situation de son hôtel-restaurant Le Mazagan, géré par son cousin Rachid Madrousse, est loin d’être reluisante en raison du confinement et de la suspension des vols aériens. Celui-ci est d’ailleurs confiné à Rabat.
Des 24 chambres que compte Le Mazagan, seules quatre sont occupées. "Ce n’est pas avec quatre pensions que l’on va sauver les meubles, déplore Ahmed Yiab. Vous vous rendez compte ? Pour le seul mois d’avril, on a annulé 32 repas de groupes et séminaires !"
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