Les deux principales membres du commando de femmes, Inès Madani et Ornella Gilligmann, auteurs de la tentative d’attentat terroriste à Paris, ont écopé respectivement de 30 et de 25 ans de réclusion, pour avoir tenté de faire exploser une voiture pleine de bonbonnes de gaz au quartier de Notre-Dame.
Au mois de septembre 2016, la police française avait reçu le signalement d’une voiture suspecte, sans plaque d’immatriculation, garée près de l’église de Notre-Dame à Paris.
Sa perquisition avait permis de retrouver plusieurs bonbonnes de gaz et une cigarette à moitié brûlée.
Selon Franceinter, le procès qui a duré plusieurs semaines a pris fin le lundi 14 octobre, avec des condamnations allant de 3 ans de prison avec sursis à la peine maximale pour Rashid Kassim, commanditaire de l’attentat, présumé mort en Syrie.
Pour l’avocat des parties civiles, le verdict ne fait que traduire la gravité des crimes perpétrés.
"Ce sont des peines lourdes, mais la Cour a pris la mesure du crime, de cet attentat raté qui aurait fait des dizaines de morts s’il avait réussi", a-t-il estimé, ajoutant "que l’on est passé à côté d’un drame absolu".