Les détenus du Hirak « en cellule d’isolement », affirment les avocats
Les personnes arrêtées en marge des manifestations à Al Hoceima subissent des mesures punitives de la part des autorités marocaines, affirment les avocats de la défense.
Abdessadeq Al Bouchtaoui s’est réfugié en France
Abdessadeq Al Bouchtaoui est en France. L’avocat connu pour avoir défendu plusieurs militants du mouvement du Hirak du Rif vient d’y obtenir l’asile politique.
L’homme avait quitté il y a quelques mois le Maroc juste avant d’être condamné à une peine de 20 mois de prison et 500 dirhams d’amende par la Cour d’appel d’Al Hoceima. Il était, entre autres, poursuivi pour « insultes » envers des fonctionnaires, « menaces » sur les institutions, incitation à commettre des crimes et participation à des manifestations non autorisées.
En réalité, il a sans doute payé ses nombreuses interventions dans les médias étrangers et ses messages sur les réseaux sociaux, notamment Facebook où il se faisait le relais des doléances des militants du Hirak et de leurs familles.
C’est également sur Facebook qu’il a annoncé avoir reçu une convocation de la police dans le cadre d’une enquête sur ses écrits.
Bien avant son passage au tribunal, il avait choisi de quitter le royaume pour la Suisse puis la France où il obtiendra l’asile politique pour lui et sa famille.
Aller plus loin
Les personnes arrêtées en marge des manifestations à Al Hoceima subissent des mesures punitives de la part des autorités marocaines, affirment les avocats de la défense.
Accusé d’insultes envers les forces de l’ordre, en plus de divers crimes et délits, l’avocat Abdessadek El Bouchtaoui vient d’écoper d’une peine de 20 mois de prison ferme.
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