Un nouveau membre pourrait rejoindre prochainement le staff de l’équipe du Maroc de football. Il s’agit d’Adil Ramzi, ancien entraîneur de l’équipe du Wydad, viré pour mauvais résultats.
Il respire une formidable fraîcheur, égale à son envie de s’exprimer selon son registre propre. Majid Oulmers sort d’une saison 2006-2007 hautement enrichissante qui nous a permis de découvrir, chez lui, des talents pour ainsi dire cachés. À court de défenseur latéral gauche spécifique (un phénomène propre au Spoting hennuyer depuis des lustres... puisque Rudy Moury n’a jamais été remplacé), Jacky Mathijssen pourra se vanter toujours d’avoir eu une trouvaille en confiant le poste - donc avec succès - au joueur franco-marocain qui figure notamment parmi les meilleurs passeurs du pays.
Mais le naturel revient régulièrement au galop : "J’en ai discuté avec notre entraîneur. En principe, je redeviendrai médian, et avec plaisir car je me plais dans le registre. Si ce n’est, bien sûr, que je reste à la disposition de nos intérêts si d’aventure il fallait dépanner."
L’opération est doublement justifiée. D’une part, Ibrahima Diallo, qui avait été gravement blessé au genou (ligaments croisés) en septembre dernier lors du match face à Anderlecht et qui avait convaincu au poste en question, est redevenu pleinement compétitif. D’autre part, Majid Oulmers devrait être plus précieux encore dans son rôle de prédilection. D’autant que l’intéressé pourrait s’avérer le véritable patron de l’entrejeu carolorégien en cas de départ de Fabien Camus qui ne cache pas son désir d’aller voir ailleurs (et plus haut !) ce qu’il s’y passe : "Je ne vois pas les choses sous ce dernier angle. Grégory Christ ou bien Tim Smolders peuvent très bien remplir ces fonctions."
Notre homme confie sa confiance : "Nous nous appuyons sur un très bon groupe, par ailleurs remarquablement équilibré. Et ce qui ne gâte rien - loin de là -, nous devrions être portés par une exaltante émulation à tous les niveaux de l’équipe."
De quoi nourrir un peu plus les ambitions d’Abbas Bayat : "Eu égard à la concurrence des traditionnels grands du championnat, nous savons que l’entreprise est difficile mais du Top 5, nous visons le Top 3. Pourquoi pas nous ?"
La Dernière Heure - Jean-François Prévost
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