Dès le coup d’envoi de cette dernière rencontre face aux Angolais, les Marocains, piégés au Stadium de la capitale éthiopienne lors de la 5è journée, après avoir encaissé un but inscrit contre son camp par le Rajaoui Amine Erbati dans l’extra-time (90è+1), étaient les plus entreprenants et leur attaque a donné du fil à retordre à la défense adverse acculée à la défense.
Les protégés de Mustapha Madih, poussés par leurs supporters, allaient reprendre le dessus et trouver leur cadence pour imposer un pressing très haut empêchant par là-même les Angolais d’organiser leur attaque.
Les Lionceaux de l’Atlas, déterminés à ne pas laisser filer l’occasion de signer une victoire et décrocher ainsi le ticket d’Athènes, se sont portés résolument à l’attaque et n’ont pas tardé à atteindre leur objectif à la 14-ème minute de jeu grâce à Bouabid Bouden qui, libre de tout marquage en pleine surface de réparation adverse, a réussi à surprendre le portier Luis Joao.
Ce but a libéré un peu plus les protégés de Madih, mais la chance n’a pas souri à Mustapha Allaoui (23è) dont la balle n’a pas atteint les filets. Au cours des dernières minutes de la première mi-temps, la tâche était plus compliquée face à des Angolais qui ne trouvaient pas de difficultés à saper les actions des lionceaux de l’Atlas.
Suite à un coup-franc sifflé par l’arbitre gambien Sowe Modou à la 35-ème minute, les Angolais n’ont pas tardé à remettre les pendules à l’heure sur une réalisation de Antonio Mendonca, qui a réussi à tromper la vigilance de Omar Charef d’un tir puissant, sur balle arrêtée.
Ce but n’allait pas stoppé les offensives des Lionceaux qui, à plusieurs reprises, ont réussi à porter le danger dans la surface angolaise jusqu’à la 38-ème minute suite à une faute de main de Costa Fernardo en pleine surface de réparation. Cette faute a été bien transformée sur un penalty signé par le même Bouabid Bouden.
En seconde mi-temps, les changements effectués par le coach angolais qui fait entrer Almeida Joao à la place de Manuel Sala et Silba Kadima qui a relevé Cuxima Lourenco, n’ont pas donné un nouveau souffle à l’attaque angolaise.
Les protégés de Madih, sans trop s’investir, ont laissé leurs adversaires produire leur jeu, tout en restant vigilants dans leur camp. d’autre part, les multiples tentatives des angolais restaient fébriles.
Face à des contre-attaques organisées notamment par le biais du duo Zemmama et Aqqal, l’Angola a dressé un triple rideau défensif de fer, rassuré par le keeper Bereira Belmero intraitable sur sa zone. Tour à tour, les Angolais se sont montrés plus offensifs, et n’ont pas tardé à trouver quelques brèches dans la défense marocaine mais les tentatives notamment de Antonio Mendonca et Amaral Felisberto ont été stoppées par le portier oujdi Omar Charef.
Les Angolais étaient toujours à un mètre de retard. Ils avaient besoin de quelques secondes de plus, un surplus d’agressivité et surtout de réussite au moment de la conclusion des nombreuses opportunités qu’ils se sont créées.
Grâce à un excellent milieu de terrain, très entreprenant et qui est arrivé à mettre dans de bonnes dispositions les attaquants, les Lionceaux sont parvenus à étouffer leurs vis-à-vis au prix d’un effort collectif de solidarité.
Pour le Maroc, la victoire n’aurait été suffisante que si les Ethiopiens venaient à s’incliner à Kampala. Ce fut bien le cas, les Ougandais, dans le second match du groupe, ont faussé les calculs des éthiopiens (2-1). Le verdict a été donc en faveur des protégés de Madih qui seront présents l’été prochain aux phases finales des jeux olympiques d’Athènes.
C’est la septième qualification des Lionceaux de l’Atlas aux jeux olympiques, après les éditions de Tokyo (1964), du Mexico (1968), de Munich (1972), de Los Angeles (1984), de Barcelone (1992) et de Sydney (2000).
MAP