Le dirham marocain a perdu de 0,78% face au dollar américain et de 0,48% vis-à-vis de l’euro, durant la période allant du 14 au 20 septembre, selon Bank Al-Maghrib (BAM).
Plusieurs banques islamiques ayant prévu de s’implanter au Maroc, se seraient désistées. Ces établissement accusent des lobbies influents de vouloir faire avorter l’expérience de la finance islamique au Maroc, pour permettre aux banques classiques de garder le monopole du marché du crédit au Maroc.
Des sources d’Al Massae affirment qu’au moins deux banques islamiques ont retiré leur demande d’autorisation auprès de la Banque du Maroc, leur permettant la création de ce type d’établissement.
Le gouvernement Benkirane ne souhaiterait pas voir venir des banques islamiques travaillant aux normes internationales. Par conséquent, certaines conditions imposées par le projet de loi bancaire marocain, sont impossibles à respecter pour certains établissements.
Des responsables de banques prêtes à abandonner leurs projets estiment que "le Maroc rate une occasion historique d’attirer les capitaux qui fuient les pays du printemps arabe, principalement la Tunisie et l’Egypte".
Les banques islamiques ayant résisté à la crise économique dans le monde, et dont le système s’avère être l’une des alternatives pour sortir l’économie mondiale de l’impasse dans laquelle elle se trouve, seraient prêtes à investir 20 milliards de dirhams au Maroc.
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