Le roi Mohammed VI pourrait accorder la grâce royale aux détenus du Hirak du Rif et à d’autres prisonniers à l’occasion de la commémoration de la « Révolution du Roi et du Peuple » le 20 août. C’est du moins la rumeur qui court.
Kati Piri, Lilianne Ploumen avec les parents de Nasser Zefzafi
Les autorités marocaines ont interdit à l’eurodéputée socialiste hollandaise Kati Piri et l’ex-ministre du développement Lilianne Ploumen de se rendre dans le Rif pour « une mission d’enquête ».
Citées par l’agence EFE, les autorités néerlandaises expliquent que les deux femmes politiques n’ont pas eu l’autorisation d’aller à Al Hoceima pour rendre visite à des familles dont des proches sont incarcérés suite aux manifestations dans la région.
« Notre visite a été annoncée il y a deux mois. Mais c’est seulement hier qu’on nous a informées que nous ne pouvions pas continuer cette partie de notre programme », déplorent-elles, ajoutant qu’on leur avait promis qu’elles pouvaient revenir « ultérieurement ».
Les deux femmes se trouvaient lundi dernier à Casablanca où elles ont assisté au procès des membres du Hirak. Elles ont également pu s’entretenir avec des avocats et des familles de détenus.
Une réunion avec le ministre de la Justice Mohamed Aujjar ainsi que le président du parquet général Mohamed Abdennabaoui a également eu lieu.
Selon EFE, qui cite Amnesty International, 410 personnes ont eu affaire à la justice, dont Nasser Zefzafi, pour leur participation au mouvement de protestation dans le Rif.
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