Comment le FBI marocain lutte contre le terrorisme (vidéo)
Devenu une référence internationale de lutte contre le terrorisme, le Bureau Central d’investigations judiciaire (BCIJ) est la réponse des autorités marocaines à toutes les...
Dans une interview donnée à la chaine Al Jazeera, le patron du Bureau Central d’Investigations Judiciaires (BCIJ), Abdelhak Khiame, s’est livré à quelques confidences sur les Marocains de Daesh.
Selon Khiame, 1600 Marocains font partie de groupes terroristes à travers le monde et 800 d’entre eux ont rejoint Daesh. Ces chiffres sont issus des données compilées par le ministère de l’Intérieur, qui indique qu’une grande part de ce contingent se trouve en Syrie, Irak et en Libye.
Outre les 800 combattants marocains de Daesh, le patron du FBI marocain évalue à 100 individus ayant rejoint le groupe Sham al-Islam, alors que les autres font partie du Front al-Nostra ou le groupe Al-Quaida, sans toutefois donner des chiffres exacts.
Durant l’émission Likaa Al yaoum, Abdelhak Khiame s’est une nouvelle fois inquiété de la présence de groupuscules terroristes au Sahara et au Sahel spécialisés dans le trafic d’armes comme l’atteste le démantèlement d’une cellule terroriste en décembre dernier à Casablanca. Les armes saisies par la police provenaient de Libye et ont transité par la zone sahelo-saharienne.
Le directeur du BCJI s’en est par ailleurs pris à l’Algérie en l’accusant de ne pas coopérer activement dans la lutte contre le terrorisme, notamment concernant l’échange d’informations ente les services de sécurité des deux pays.
Aller plus loin
Devenu une référence internationale de lutte contre le terrorisme, le Bureau Central d’investigations judiciaire (BCIJ) est la réponse des autorités marocaines à toutes les...
Ces articles devraient vous intéresser :