
La frontière entre l’Algérie et le Maroc a été exceptionnellement ouverte cette semaine pour permettre de rapatrier le corps d’un jeune migrant marocain de 28 ans, décédé par noyade en Algérie.
Une famille marocaine a été délogée et sa maison a été démolie mardi matin par les bulldozers dans la localité de la Canada Real Galiana, près de Madrid.
En octobre dernier, dans cette même cité où quelque 30.000 personnes, en majorité des immigrés, vivent dans des logements sans permis de construire, une autre famille marocaine avait connu le même sort. L’expulsion par la force de familles marocaines et d’autres nationalités et la démolition de leurs logements avaient alors provoqué de graves affrontements avec la police espagnole, ayant fait une trentaine de blessés.
Mais durant l’opération de mardi matin, qui s’est déroulée sous haute protection policière et un impressionnant déploiement de forces impliquant un hélicoptère et la police montée, aucun incident violent n’a été enregistré. Les habitants visés ont tenté en vain de bloquer la progression des engins de destruction par un sit-in, mais ils ont été dispersés par la police anti-émeutes.
Leurs affaires jetées dans la rue, les familles qui habitaient neuf
logements, se sont retrouvées à la rue, sans promesse de solution urgente ni de relogement.
La Fédération des Associations des Habitants de Madrid a critiqué l’opération policière et exigé de la mairie de Madrid des mesures urgentes pour la prise en charge de familles délogées.
Devant les conflits d’intérêts sur les terrains et du fait que la mairie de Madrid et le gouvernement local se rejettent la responsabilité, aucun plan d’ensemble n’a été dégagé pour résoudre les problèmes de cette" ville dans la ville".
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