Maroc : pas de nouveau découpage territorial en vue
Une réduction du nombre de régions au Maroc serait en cours de préparation, selon des informations publiées sur les réseaux sociaux et certains médias. Un Fake news, répond une...
Le parquet de Carthagène a ouvert une enquête pour retrouver l’internaute qui a publié une fausse information annonçant le meurtre au couteau d’un Espagnol par des supporters marocains le jour du match entre le Maroc et l’Espagne à la coupe du monde au Qatar (0-0, 3-0 t.a.b).
Un dispositif de sécurité spécial avait été mis en place ce 6 décembre dans toute la région de Murcie qui compte près de 100 000 (92 299) Marocains, selon les données de janvier 2022 de l’Institut national de la statistique (INE). Après la victoire de leur équipe, de nombreux supporters marocains sont descendus dans la rue pour manifester leur joie, occasionnant des troubles majeurs dans la région, rappelle La Provincia de Murcie.
Un internaute a publié ce jour-là un article de blog titré « Des supporters marocains tuent un supporter espagnol à Carthagène ». « José Luis P.N. marchait près de la Place Bastarreche avec un drapeau espagnol lorsqu’un groupe de supporters marocains s’est approché de lui et l’a poignardé à mort. José Luis était un père de famille et gérant d’un magasin à Carthagène », précisait-il dans l’article.
À lire : Maroc : l’auteur d’une fake news risque gros
« Les faits mentionnés n’ont jamais eu lieu et ont été créés dans l’intention de susciter la haine et la discrimination envers la communauté marocaine, la plus grande communauté étrangère de la Région de Murcie, le jour où l’équipe nationale de football espagnole jouait contre l’équipe marocaine à la Coupe du monde », avait dénoncé l’Association des travailleurs et immigrés marocains (ATIM) auprès du ministère public.
Soupçonnant un crime de haine, le parquet a demandé à la police nationale de Carthagène de mener une enquête pour découvrir l’identité de l’internaute qui a publié cette fake news et tous les profils qui l’ont relayé sur les réseaux sociaux dans un délai maximum d’un mois. « Nous travaillons pour éliminer les discours de haine envers les immigrés et combattons ces rumeurs qui nuisent à la coexistence dans notre société », a indiqué Sabah Yacoubi, présidente de l’ATIM de Murcie et vice-présidente de l’ATIM Espagne.
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