Pour Christophe Barbier, directeur de rédaction, cette censure est incompréhensible puisque dans ce numéro sur l’art, le savoir et la culture des civilisation arabe, "les sujets les plus sensibles sont traités avec distance et sans aucun esprit polémique".
Le magazine a également, pour ne pas choquer en parlant de Prophète Mohammad, "voilé son visage".
L’Express, qui dénonce cette censure contraire à la liberté de la presse et à la "poussée démocratique dans le monde arabe", est le quatrième magazine français à être interdit au Maroc cette année. Le Nouvel Observateur, le Figaro et le Courrier International y ont tous fait les frais de la censure.