Louis Michel, ministre d’État et Jacques Brotchi, président honoraire du Sénat de Belgique, abordent la question du devenir du Sahara occidental sous la souveraineté du Maroc. Ils soulignent la nécessité de sortir de ce conflit qui perdure entre l’Algérie, l’Espagne, la Mauritanie et le Maroc, pour le bonheur de la population locale.
Selon les auteurs, il est important de mettre fin aux actions de déstabilisation dans la région sahélo-saharienne qui compromettent l’avenir de l’Europe. Ils saluent le choix de l’administration Biden qui ne semble pas remettre en cause la marocanité du Sahara.
Michel et Brotchi précisent que la tenue, le 15 janvier 2021, de la Conférence ministérielle de soutien à l’initiative d’autonomie sous la Souveraineté du Maroc, prouve que les indépendantistes ont perdu tout soutien et que la communauté internationale est décidée à reconnaître la marocanité du Sahara « pour des raisons géographique, politique et géostratégique ».
« Il est grand temps pour l’Union européenne, en tant qu’acteur global de se positionner sur l’échiquier mondial en favorisant la résolution du conflit, car la sécurité en Afrique est une condition de la sécurité européenne », ont-ils indiqué.
Pour eux, le Maroc est la clé pour trouver une « solution politique réaliste, sûre, durable et efficace pour le Sahara occidental », saluant par ailleurs l’offensive diplomatique du royaume depuis son retour au sein de l’UA et sa présence dans les villes de Dakhla et de Laäyoune.
« L’autonomie dans le cadre de la souveraineté marocaine pourrait offrir à l’ensemble de cette région, une nouvelle ère de paix et de prospérité, porteuse d’opportunités pour la jeunesse du continent africain… Il nous appartient d’unir nos efforts pour parvenir à une solution juste, durable et mutuellement acceptable sous l’égide des Nations unies », ont-ils conclu.