Interpellée au parlement sur le sujet, la ministre de l’Économie et des finances, Nadia Fettah, a fait savoir que les frais d’études sont fixés selon les documents fournis par l’université où l’étudiant est inscrit. Ce dernier peut également recevoir jusqu’à 12 000 dirhams par mois de la part de ses parents, pour couvrir ses charges du quotidien.
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Pour effectuer cette opération, l’étudiant doit domicilier un compte pour « études à l’étranger » auprès d’une agence bancaire au Maroc, qui sera la seule habilitée à lui transférer les fonds sur son compte en banque à l’étranger. La domiciliation au Maroc peut se faire sur le compte bancaire de l’un des deux parents, a précisé la ministre.
S’agissant de l’envoi d’argent par les Marocains résidant au Royaume aux membres de leur famille à l’étranger, Nadia Fettah a souligné que cette opération est acceptée en cas de nécessité et assujettie aux exigences de Bank Al-Maghrib. Le plafond est fixé à 10 000 dirhams par an. La loi de change en vigueur n’empêche en rien les mères d’envoyer de l’argent à leurs enfants, qu’ils soient étudiants ou non, a-t-elle indiqué.
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Concernant les étudiants marocains en Russie, ils bénéficient d’un traitement spécial en raison de la guerre en Ukraine. Bien que les banques marocaines autorisent les virements vers ce pays, ces derniers sont rejetés après des semaines d’attente, par des institutions bancaires intermédiaires (américaines et européennes), à cause des sanctions appliquées contre la Russie. À cet effet, souligne la ministre, l’ambassade du Maroc à Moscou a œuvré afin d’aider les étudiants à ouvrir des comptes bancaires avec des banques encore connectées au système financier “Swift”.