Malgré les incitations à l’auto-entreprenariat, les chômeurs préfèrent chercher un emploi salarié, révèle Bank Al-Maghrib (BAM) dans un récent rapport.
Seuls 10 pc des employeurs potentiels ignorent le caractère illégal du travail des petites filles, selon une étude sur les perceptions du travail des enfants, présentée mercredi à Rabat lors d’un point de presse par le projet Adros/MSI.
Cette étude indique que 4 pc des employeurs ignorent le caractère obligatoire de la scolarisation des enfants contre 25 pc en 2005.
Elle fait ressortir que 77 pc des employeurs, 64 pc des parents urbains et 34 pc dans le rural fixent l’âge légal de la scolarisation à 6 ans. De même, 75 pc des parents d’enfants travaillant dans l’urbain et 48 pc dans le rural déclarent connaître l’âge minimal légal de fin de scolarisation fixé à 15 ans.
Cette enquête a été effectuée du 9 au 21 novembre 2007 afin d’évaluer l’impact de la campagne "Inqad" de sensibilisation, réalisée en 2007 par le secrétariat d’Etat chargé de la famille, et de mesurer l’évolution des connaissances et perceptions du travail des enfants par le public-cible.
Selon les auteurs de cette enquête, quelque 71 pc des parents ruraux, 74,3 pc de parents urbains et 79 pc des employeurs ayant mémorisé la campagne "Inqad", soulignent l’efficacité de cette initiative pour la lutte contre l’emploi des petites filles à des travaux domestiques.
L’étude relève également une certaine prise de conscience de l’illégalité du travail des petites filles chez les employeurs (90 pc), les parents ruraux (58 pc) et les parents urbains (82 pc).
Elle a utilisé un questionnaire administré à un échantillon de 1.401 personnes dans les milieux urbain et rural de plusieurs régions du Royaume. Le Maroc dispose aujourd’hui d’un Code du travail qui interdit l’emploi des enfants de moins de 15 ans et de moins de 18 ans pour les pires formes de travail.
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