À la demande de Pedro Sanchez, le Centre national de renseignement (CNI) continue d’analyser les téléphones des membres du gouvernement, mais aussi de l’épouse du président du gouvernement, Begoña Gómez, afin de s’assurer qu’ils n’ont pas été espionnés à l’aide de Pegasus.
Après avoir annoncé la semaine dernière que les téléphones portables de Pedro Sanchez et de Margarita Robles, la ministre de la Défense, ont été piratés à l’aide du logiciel d’espionnage Pegasus, l’Exécutif espagnol a demandé, par souci de sécurité, d’analyser aussi les téléphones des autres membres du gouvernement et de l’épouse de Pedro Sanchez, Begoña Gómez, ont indiqué des sources proches du Centre national de renseignement (CNI) à Ok Diario.
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Les résultats de l’examen technique des téléphones portables de ces personnalités seront rendus publics ce mardi, assurent des sources de la Moncloa, soulignant que l’analyse du téléphone de Begoña Gómez vise à permettre de confirmer ou non l’hypothèse selon laquelle l’appareil de cette dernière aurait servi de pont pour pirater celui de son mari, Pedro Sanchez.
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L’opinion publique et l’opposition continuent de s’interroger sur les raisons qui ont poussé Pedro Sanchez à soutenir le plan marocain d’autonomie du Sahara. Mais la vérité, souligne le site très critique envers le Royaume, est que l’accord avec le Maroc profiterait à l’épouse de Sanchez, Begoña Gómez, directrice Afrique centrale de la Fondation Instituto de Empresa (IE) depuis 2018, un centre qui pourrait renforcer son partenariat avec APD Maroc, un centre de formation de cadres supérieurs basé à Casablanca.