Au Maroc, il n’est toujours pas possible de dire au revoir à un proche, à un Marocain résidant à l’étranger (MRE) ou à un voyageur à l’intérieur de la salle d’embarquement de l’aéroport. Une mesure à laquelle les familles marocaines s’opposent.
Un ressortissant espagnol a été arrêté ce weekend par la police des frontières à l’aéroport Mohammed V de Casablanca alors qu’il transportait plus de 7 kilos de cocaïne dans ses bagages.
L’homme, en provenance de Sao Paolo, au Brésil, avait caché la drogue dans des emballages dédiés aux confiseries, repartis dans des sachets de deux kilos de cocaïne et cinq kilos sous forme de pâte.
Âgé de 39 ans, l’Espagnol résidait à Fès, dans le centre du pays, où il était gérant d’une entreprise. L’homme a éveillé les soupçons de la police qui se sont décidés à contrôler ses bagages.
Depuis quelques années, le Maroc est devenu une plaque tournante du trafic de cocaïne en provenance d’Amérique du sud, notamment du Brésil. Dans la plupart des cas, il s’agit de ressortissants africains, mais parfois également de Marocains, principalement des femmes.
Pourquoi Casablanca ? La plupart des pays africains ne possèdent pas de liaison aérienne directe avec les pays d’Amérique du sud. Ces vols sont assurés en majorité par la compagnie nationale Royal Air Maroc, très présente en Afrique.
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