
Un durcissement du traitement administratif des étrangers, même en règle, se dessine à Nantes. Une note interne de la police dévoile une procédure inédite qui fait grincer des dents.
Un mineur marocain, qui aura 18 ans dans deux semaines, disposant d’une carte de séjour et d’une offre ferme de travail a été rapatrié jeudi vers le Maroc par la police espagnole.
Un autre mineur marocain, qui vivait avec le jeune expulsé dans un foyer pour immigrés mineurs, a pu éviter de justesse son rapatriement au Maroc, grâce à l’intervention d’un juge qui a suspendu l’application de la décision d’expulsion.
Selon les avocats des deux mineurs, des éléments de la police nationale espagnole ont fait irruption jeudi à 7h dans le foyer pour mineurs géré par une ONG à Madrid et ont arrêté les deux jeunes marocains. Ils ont conduit les deux mineurs à l’aéroport de Madrid Barajas pour les rapatrier au Maroc, sans leur notifier l’ordre d’expulsion, alors que ces derniers disposent d’une carte de séjour en règle, d’une offre de travail et se trouvent pleinement intégrés au sein de la société.
Les avocats de l’un des deux jeunes marocains ont réussi à paralyser son expulsion en saisissant la justice mais l’autre infortuné a été reconduit par avion au Maroc.
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