Face à la pire sécheresse qu’il connaît depuis quatre décennies, le Maroc prend des mesures pour réglementer la production de pastèques qui nécessite une importante quantité d’eau.
Des milliers de Marocaines partent chaque année au sud de l’Espagne pour la récolte des fraises. La façon dont elles sont traitées sur place est vivement dénoncée par la Fédération internationale des droits de l’Homme (FIDH).
Dans un rapport intitulé "Main d’œuvre importée pour fraises exportées", l’organisation dénonce le traitement réservé aux saisonnières, principalement marocaines. Elle demande l’octroi de permis de séjour permanents par l’Espagne mais aussi la fin de la discrimination à l’embauche au Maroc.
Les droits de ces femmes, choisies "mariées et avec des enfants à charge" pour garantir un retour dans leur pays d’origine, ne sont pas assurés. Les jours non travaillés par exemple, dépendent des conditions climatiques et ne sont pas payés. Aucun revenu minimum n’est donc garanti aux travailleuses. Autre problème, les lois régissant la représentation syndicale en Espagne qui empêchent toute possibilité de création d’un "syndicat des saisonniers".
La récolte de fraises à Huelva en Espagne, premier producteur mondial de fraises, reste peu attractif pour les Espagnols, malgré un taux de chômage record de 21%. L’Espagne fait donc annuellement appel à près de 50.000 saisonniers pour les récoltes.
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