
Les usagers de la route réclament la sécurisation de l’autoroute menant au port de Tanger Med où de nombreux cas d’accident continuent d’être enregistrés.
Le choix de la gratuité de l’autoroute, fait par l’Espagne, arrange-t-il les affaires du pays ? Mieux, ce choix ménage-t-il vraiment le contribuable ? La télévision France 2 s’est penchée sur le sujet, pour en ressortir les avantages et inconvénients.
Le sujet fait polémique en Espagne. En décidant de ne pas renouveler les concessions d’autoroutes signées il y a un demi-siècle, le pays a permis à 80 % des grands axes de retrouver leur gratuité. À la question de savoir si une telle mesure s’affirme-t-elle effectivement comme la bonne solution, l’un des Espagnols, interrogés par France 2, a indiqué que "c’est très bien pour les plus pauvres et les gens qui travaillent".
En réalité, détaille la chaîne de télévision française, à la fin de la dictature franquiste dans les années 70, l’Espagne a confié la construction de ces autoroutes au secteur privé, avec pour perspective, d’élargir la mesure de gratuité à l’ensemble des routes. Cependant, France 2 relève qu’à la fin des concessions, c’est l’État qui assure désormais l’entretien annuel des routes. Une charge pas des moindres, et dont la gestion fait déjà envisager par le gouvernement, la création d’une vignette, mais aussi d’une hausse d’impôts.
Face à cette situation, France 2 se pose la question de savoir si les Espagnols sont-ils vraiment gagnants ?
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