Chaque année, le Maroc a toujours associé les ports espagnols à l’opération Marhaba, excepté 2020 où elle a été annulée à cause de la pandémie de Covid-19. En pleine crise diplomatique avec son voisin, le Maroc a exclu l’Espagne de cette opération cette année. Ainsi, les Marocains résidant à l’étranger ont pour seuls points de départ possibles les aéroports et des ports en France, en Italie et bientôt au Portugal. Les ports espagnols dont Algésiras sont écartés. Un énorme manque à gagner non seulement pour les ports mais aussi pour les commerçants.
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Dans un long reportage, le gérant d’une station-service raconte à El Confidential « comment il lui arrivait de vendre aux Marocains en transit 150 sandwichs au thon et aux tomates mais qu’aujourd’hui c’est zéro pointé ». Stations-service, commerçants, et entreprises, etc, tous subissent des pertes. Des pertes qui, selon la presse, sont estimées à 500 millions d’euros pour les seules compagnies maritimes et les entreprises associées au transit.
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« Les choses n’ont pas été bien faites diplomatiquement, et des gens qui n’ont aucune idée de ce qu’ils faisaient se sont mis en travers du chemin », a déclaré José Ignacio Landaluce, maire d’Algésiras, faisant ainsi allusion à l’admission d’urgence du leader du Polisario, Brahim Ghali dans un hôpital de Logroño, non loin de Saragosse, sous le nom d’emprunt de Mohamed Ben Battouche, de nationalité algérienne et à son retour en Algérie.
Pour l’heure, les tensions entre Rabat et Madrid restent fortes.