
Au Maroc, un agent immobilier se retrouve malgré lui au cœur d’une polémique après avoir publié une annonce de vente d’une école privée en incluant les élèves.
L’organisation de défense des droits de l’Homme Amnesty international s’est déclarée vendredi "très inquiète" des nouvelles modalités de rapatriement des Marocains mineurs par les autorités espagnoles et des arrangements à ce sujet entre gouvernements espagnol et marocain.
Ce qu’Amnesty qualifie d’"expulsions illégales" a été formalisé par une instruction écrite émise le 23 octobre par les services du procureur général, selon laquelle les clandestins marocains de plus de 16 ans devront être traités comme des citoyens majeurs et seront expulsables comme tels.
Cette directive "est gravissime" a estimé Esteban Beltran, directeur d’Amnesty Espagne, lors de la présentation d’un rapport de cette organisation sur la politique étrangère de l’Espagne.
"En expulsant des mineurs, le gouvernement espagnol viole à la fois ses obligations internationales et nationales", a-t-il ajouté.
Aux termes de la convention internationales sur les droits de l’enfant, "un enfant qui se trouve dans un pays est placé sous la responsabilité de son gouvernement" et il ne peut être expulsé sans que son accueil à destination soit assuré, a rappelé Amnesty.
L’Espagne et le Maroc "sont actuellement en train de discuter des modalités de rapatriement des mineurs et nous en sommes très inquiets", a indiqué Esteban Beltran, en rappelant que le ministre marocain de l’Intérieur Mustafa Sahel doit avoir mercredi 19 à Madrid un entretien avec son homologue Angel Acebes, sur le thème de la régulation de l’immigration clandestine.
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