L’homme a été condamné à six mois de prison avec sursis pour avoir délivré des chèques sans provisions. La victime ne quittera la prison qu’après deux mois lorsqu’il a été déferré devant la cour d’appel de Settat, qui a décidé de le relâcher.
Il décide ensuite de porter plainte contre l’Etat auprès du tribunal administratif de Casablanca afin de demander un dédommagement de 150.000 dirhams. La justice a finalement décidé de l’indemniser à hauteur de 80.000 dirhams.
D’après l’article 122 de la Constitution marocaine : "Les dommages causés par une erreur judiciaire ouvrent droit à une réparation à la charge de l’Etat".