
Le Maroc figure parmi les pays dont la production d’huile d’olive est durement touchée par la sécheresse. Une situation qui fait grimper les prix mondiaux.
Plus de vingt-cinq entreprises allemandes opérant dans le secteur de protection de l’Environnement participent aux stands du 3e Salon et Séminaire Maroco-Allemand "EnviroMaroc 2004", qui a ouvert ses portes mercredi à Casablanca.
Venant des régions de Rhénanie-Palatinat, de Hess et de Rhénanie-du-Nord, les industriels germaniques veulent donner un coup d’accélérateur au partenariat maroco-allemand en saisissant les opportunités inestimables qu’offre le secteur écologique marocain aux investisseurs germaniques.
Organisé par la Coopération allemande au Développement (GTZ), la Chambre allemande de Commerce et d’Industrie au Maroc (AHK), en collaboration avec la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM), sous l’égide du Ministère de l’Aménagement du Territoire, de l’Eau et de l’Environnement, "Enviro-Maroc 2004", dont les travaux se poursuivent jusqu’au 14 courant, est marqué par la conception de plusieurs projets de promotion de partenariat proposés aux opérateurs marocains des secteurs public et privé.
Les offres industrielles allemandes concernent notamment l’établissement de contrats de coopération avec des entrepreneurs marocains permettant le transfert des technologies, le traitement des eaux usées communales et industrielles, la gestion du traitement et du recyclage des déchets et la protection du sol et des énergies éoliennes et solaires.
Ouvrant les travaux de ce salon, M. M’Hamed El Morabit, Secrétaire d’Etat chargé de l’Environnement, a tenu à replacer cette manifestation dans un agenda d’actions établi par le gouvernement pour protéger l’écosystème, de plus en plus menacé par un changement climatique perpétuel.
La volonté politique du Maroc de promouvoir concrètement une production propre respectant les normes internationales environnementales est traduite par la promulgation d’un corpus juridique hissant le Royaume au niveau des pays avancés en matière de protection de l’environnement.
Selon M. El Morabit, le nouveau corpus juridique comporte trois textes de lois phares concernant la protection et la mise en valeur de l’environnement, les études d’impact sur l’environnement et la lutte contre la pollution de l’air.
Pour sa part, l’ambassadeur d’Allemagne à Rabat, M. Roland Mauch, a indiqué que la coopération entre son pays et le Royaume du Maroc en matière de protection de l’environnement constitue une action renouvelable en permanence.
Le diplomate allemand a précisé que le secteur de l’énergie renouvelable constitue un domaine de partenariat modèle entre les entrepreneurs germaniques et les secteurs public et privé marocains, ajoutant que l’Allemagne est résolue à accompagner le processus de mise à niveau, mis en oeuvre par le gouvernement marocain pour faire face aux défis imposés par les accords de libre échange et de zones franches, signés entre le Royaume et l’Union Européenne.
L’Allemagne, avec tout son savoir-faire, ses techniques et sa longue expérience dans le domaine de l’environnement, appuie fermement la mise en oeuvre de la politique environnementale du Maroc, a insisté Mme Schmitt, directrice résidente de la coopération technique allemande.
Elle a estimé, à cet égard, que +EnviroMaroc 2004+ offre, à nouveau, l’opportunité pour la conclusion de partenariats fructueux entre entreprises allemandes et marocaines, institutions étatiques et bureaux d’études.
Mme Schmitt a indiqué que la GTZ est impliquée dans le projet d’appui au plan d’action engagé au Maroc en matière de lutte contre la désertification, partenaire du projet de la protection des ressources en eau.
Pour M. Bousselmi, directeur général de l’AHK, la stimulation du partenariat germano-marocain en matière de l’environnement passe impérativement par l’implication et le développement du secteur privé.
Les participants à "EnviroMaroc 2004" débattront, trois jours durant, de thèmes d’actualité concernant notamment la gestion déléguée dans les domaines des déchets et des eaux usées, le financement de l’environnement, la gestion intégrée des déchets, la mise en oeuvre des conventions internationales I et II.
MAP
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