Le rapport présenté ce 14 octobre à Rome révèle que les Marocains (70 106) sont précédés de la Roumanie (70 962) et de la Chine (75 542). Le nombre d’étrangers a augmenté de 44% par rapport à 2010 (et de 8,7% comparativement à la population italienne).
En ce qui concerne les permis de séjour, les demandes ont connu un repli de 70% suite à une chute des permis de travail (97%). Cette réduction se justifie par le fait qu’avec les nouvelles restrictions, le regroupement familial et les raisons humanitaires sont exclusivement les motifs valables pour fouler le sol italien.
Dans le détail, 9,7% des entrepreneurs étrangers en Italie sont Marocains en 2019, soit 23,4% de plus qu’en 2010 et 3,5% de moins qu’entre 2018 et 2019. Le même rapport précise que parmi ces entrepreneurs étrangers, les Marocains font partie des cinq nationalités qui recrutent 50% des employés étrangers. Outre le Maroc (5,3%), il y a la Roumanie (25,8%), l’Albanie (7,8%), l’Ukraine (5,7%), et la Chine (5,5%). Les Marocains figurent également parmi les plus fortes communautés en Italie avec 432 458 ressortissants.
S’agissant de la richesse créée par les immigrés, elle représente 9,5% du PIB (147 milliards d’euros). Elle a chuté en raison de la présence irrégulière, de l’informel et du peu de mobilité sociale.