Face à la pire sécheresse qu’il connaît depuis quatre décennies, le Maroc prend des mesures pour réglementer la production de pastèques qui nécessite une importante quantité d’eau.
Les informations selon lesquelles des excréments humains auraient été utilisés en tant qu’engrais pour la culture de pastèques dans la région de Chichaoua sont faux, affirme l’ONSSA.
Dans un communiqué publié hier, la Direction régionale de l’office national de la sécurité sanitaire et alimentaire (ONSSA), explique que la ferme en question se trouve dans le périmètre urbain de Chichaoua, sa superficie ne dépasse pas 3 hectares et n’est pas du tout spécialisée dans la culture des pastèques. Son propriétaire y cultive toutes sortes de produits maraichers et une petite quantité de betterave à sucre.
Une commission s’est rendue sur place et a procédé au prélèvement d’échantillons de la terre, de l’eau et des cultures qui ont été soumis à l’analyse dans le laboratoire de l’ONSSA, ajoute le communiqué, précisant que les « services techniques du ministère de l’agriculture demeurent mobilisés constamment pour faire le suivi des processus de production et le contrôle de la qualité des cultures produites dans la région ».
Ces articles devraient vous intéresser :