El Mortada Iamrachen avec son fils
Le militant du Hirak avait été condamné en décembre 2017 à 5 ans de prison pour « apologie d’organisations terroristes ou d’actes constituant une infraction de terrorisme » et pour « incitation d’autrui à commettre un acte terroriste ». Comparaissant libre au tribunal à cette date, il avait ensuite été arrêté et placé en détention.
Son avocat avait estimé en décembre dernier que son client payait sa présence sur les réseaux sociaux et son soutien aux manifestations du Hirak dans le Rif.
Au plus fort du mouvement du Hirak, il avait été qualifié de traitre par certains militants pour avoir déclaré : « J’ai baigné dans le discours salafiste et tout ce qui se rapproche de la violence m’effraie. J’ai peur que l’on sème les graines de la haine dans ce pays ».