Dans un article consacré au maintien des vols de Royal Air Maroc vers le Liberia, la Sierra Leone et la Guinée, le journal indique que cette décision s’inscrit en ligne droite « avec la politique d’influence menée par Rabat sur le continent ».
Cette décision a été réaffirmée la semaine dernière par Omar Hilale, ambassadeur du Maroc auprès des Nations Unies. « Préoccupé par les effets néfastes de l’isolement des pays touchés par l’Ebola (...), le Maroc, sur hautes instructions de Sa Majesté le Roi, a décidé, dans un geste de solidarité, de briser l’isolement et la mise en quarantaine ».
Pour l’auteur, il s’agit avant tout de s’assurer « de solides soutiens dans ces pays sur la question du Sahara occidental ». Cette recherche de soutien a poussé le Maroc « depuis une dizaine d’années » à investir dans plusieurs pays, notamment dans l’immobilier, le secteur bancaire, les télécommunications et les médias. Mais le Royaume a également beaucoup investi dans le domaine spirituel. En septembre 2013, lors de la tournée du Souverain dans plusieurs pays africains, le Maroc s’était engagé à former 500 imams maliens en deux ans.
Avec le maintien de ces vols, le Maroc marque incontestablement des points, estime un connaisseur du pays interrogé par le journal. Et cela se ressent sur le terrain, la décision du Royaume a été saluée par plusieurs pays africains.