Le projet de développement et d’expansion de l’aéroport Ibn Batouta, vise à contribuer au développement touristique et économique de la ville de Tanger. La commune apporte une contribution financière.
EADS est « obligée de faire fabriquer des pièces d’avion, des portes, des éléments de fuselage, des éléments d’ailes, à l’extérieur de l’Europe », dans des pays comme la Tunisie, le Maroc, ou le Brésil. C’est ce que vient de révéler à la presse française, le PDG de la société, Louis Gallois.
Cette nouvelle orientation obligera également les fournisseurs du groupe à chercher des opportunités de délocalisation.
En ce qui concerne le calendrier du processus de délocalisation, le patron d’EADS a prédit une évolution progressive « sur la prochaine décennie ». « Parce qu’il ne faut pas désorganiser la production », a-t-il assuré.
Les délocalisations dans le secteur stratégique de l’aéronautique et de l’aérospatiale ne sont pour lui « plus un tabou et ça risque de devenir une obligation si nous voulons continuer à vivre », a souligné L. Gallois.
Il a ajouté : « je crois qu’on n’aura pas le choix, le taux du dollar est tel qu’il nous conduit à rechercher des coûts en dollar, c’est-à-dire d’aller vers des pays soit à bas coûts, soit les pays de la zone dollar et les États-Unis ».
L’autre géant de l’industrie aéronautique française, en l’occurrence Dassault, se dirige vers la même stratégie de délocalisation.
Le Reporter
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