En Afrique du Nord (UNAF), Djahid Zefizef, président de la Fédération algérienne de football (FAF), a perdu contre le Libyen Abdulhakim Alshelmani lors des élections des nouveaux membres du Comité exécutif de la CAF qui se sont déroulées en marge de la 45ᵉ Assemblée générale ordinaire de l’instance tenue à Abidjan, en Côte d’Ivoire. De quoi agacer le commentateur sportif, Hafid Derradji. « Qui aurait pensé que gagner une place au sein de la FIFA ou de la CAF dépendait avant tout de la diplomatie du pays auquel appartient le candidat ? », s’interroge-t-il dans un post Facebook. Et de commenter : « Qu’ils sachent que le vainqueur aujourd’hui du siège au bureau exécutif de la CAF aux dépens de l’Algérien Djahid Zefizef est le Libyen Abdul Hakim Al-Shalmani, dont le pays souffre d’une crise politique et sécuritaire depuis des années. Il est passé grâce à son habileté en obtenant 38 voix contre 15 voix pour le représentant de l’Algérie ».
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Pour inverser la tendance, l’Algérie devrait s’inspirer de la diplomatie sportive marocaine qui dispose de moins de moyens que le Qatar et l’Arabie saoudite qui ont enregistré beaucoup de succès, tente de recommander TSA Algerie. Pour étayer son argumentation, le site algérien rappelle que le royaume « s’est beaucoup investi dans la diplomatie sportive en nouant des partenariats avec de nombreuses fédérations africaines intégrant des aspects comme la formation, l’accueil des stages pour les sélections ou encore des aides pour la construction d’infrastructures sportives ». Une diplomatie qui fait d’ailleurs de Fouzi Lekjaa, président de la Fédération royale marocaine de Football (FRMF), membre influent de la CAF.