
France : libération de 130 détenus radicalisés
Le ministère de l’Intérieur a démenti l’information selon laquelle 130 détenus, condamnés dans des dossiers terroristes, seraient libérés.
À fin décembre 2020, le nombre de détenus incarcérés dans les prisons marocaines s’élevait à 84 994, dont 43 % âgés entre 20 et 30 ans, selon l’Observatoire marocain des prisons (OMP).
Dans son rapport annuel intitulé « la situation des prisons et des détenus au Maroc au titre de l’année 2020 », l’Observatoire a fait le point sur les conditions générales de détentions et a exposé les défis liés au surpeuplement des prisons.
Il ressort que la population carcérale en date du 31 décembre 2020 s’est chiffrée à 84 994 détenus, notant que la catégorie d’âge des 20-30 ans est en tête de liste de cette population (43 %). Les crimes de droit privé sont les plus fréquents avec 33 %, suivis des crimes financiers (25 %) et des crimes contre les personnes (16 %), a-t-il ajouté.
En ce qui concerne les nouveaux arrivants dans les établissements pénitentiaires, l’année 2020 a été marquée par une augmentation « alarmante » de leur nombre avec 14 917. Aussi, le pourcentage des détenus condamnés a atteint 54 %, alors que la proportion des prévenus a été de 46 %, soit 5 % de plus qu’en 2018 et 2019.
Évoquant les soins et services médicaux au sein des prisons, l’Observatoire fait savoir que les cadres de santé exerçant dans les établissements pénitentiaires est de 702, représentant 7 % des fonctionnaires des prisons, avec un taux de couverture d’un cadre médical pour 100 détenus et 1 médecin pour 2 500 détenus. De même, la moyenne des consultations médicales a atteint 6 consultations/détenu et ce jusqu’au fin septembre 2020.
A lire : Hirak du Rif : la grâce royale pourrait être accordée aux détenus
Face à ce tableau peu reluisant, l’OMP a appelé à la concrétisation de l’approche participative dans la gestion du secteur en vue d’humaniser les établissements pénitentiaires et améliorer leurs conditions, une opération qui nécessite une réforme effective impliquant tous les acteurs, notamment la société civile, tout en veillant à la qualification de l’élément humain.
Il est urgent, selon l’observatoire, d’opérer la réforme du système de justice pénale afin de réduire le phénomène de la détention préventive et rationaliser son application, et l’adoption et l’incorporation dans le Code pénal et le Code de procédure pénale des peines alternatives non privatives de liberté, a conclu le rapport.
Aller plus loin
Le ministère de l’Intérieur a démenti l’information selon laquelle 130 détenus, condamnés dans des dossiers terroristes, seraient libérés.
Les détenus du mouvement populaire du Rif pourraient retrouver prochainement leur liberté. C’est du moins le souhait du ministre de la Justice, qui va solliciter une grâce du...
Selon l’Observatoire marocain des prisons (OMP), les Africains arrivent en tête des détenus étrangers présents dans les prisons marocaines. L’Europe occupe la 2ᵉ place suivie...
Au Maroc, une vingtaine d’anciens prisonniers se sont découverts une passion pour l’audiovisuel et collectionnent les abonnés et les vues à chaque vidéo publiée. Ils y racontent...
Ces articles devraient vous intéresser :