C’est officiel : le mois de Ramadan débutera lundi 11 mars 2024 en France, a annoncé le Conseil Français du Culte Musulman (CFCM). Cette date a été déterminée après observation scientifique et calcul astronomique.
Les restrictions que subissent les détenus musulmans dans plusieurs établissements pénitentiaires américains inquiètent les responsables de l’ONG, "Muslim advocates". Ces restrictions concernent le régime alimentaire et les pratiques cultuelles.
La liberté religieuse ne s’arrête pas devant l’entrée d’une prison. Cette maxime n’est pas respectée dans certaines prisons américaines. Sur la base de données émanant de plusieurs établissements pénitentiaires américains, l’ONG, "Muslim advocates", s’inquiète des restrictions que subissent les détenus musulmans, notamment, en termes de régime alimentaire et de pratiques cultuelles.
Le dernier rapport de l’ONG, "Muslim Advocates", intitulé, « Réaliser la promesse d’un exercice libre pour tous : l’hébergement des prisonniers musulmans dans les prisons d’État », est alarmant. Ce rapport, publié le 25 juillet dernier, a relevé plusieurs dysfonctionnements dont la surreprésentation des femmes musulmanes dans les prisons américaines, l’augmentation croissante du nombre de détenus musulmans dans les prisons de la plupart des Etats américains, la ségrégation administrative et la privation du libre exercice du culte en guise de punition.
Le premier constat est la forte présence de musulmans dans les prisons américaines. Ils représentent 9% du total de la population carcérale. Si la plupart des détenus musulmans sont des hommes, les femmes de confession musulmane sont également présentes en un nombre important dans les prisons d’État. Les Etats concernés par cette forte présence féminine sont la Pennsylvanie, le Texas et le Wisconsin, sans compter le Kansas.
Les prisonniers musulmans font face aux problèmes de logement, de régime alimentaire adapté (halal) et de prière. 57 des 163 cas recensés par l’ONG, soit 35%, concernaient des restrictions à la possibilité de prier. Il leur est interdit, dans certains établissements pénitentiaires, de prier, alors que d’autres groupes religieux étaient autorisés à le faire. La plupart de ces prisonniers musulmans étaient souvent obligés de prier à l’extérieur du bâtiment, « dans des conditions météorologiques extrêmes, notamment, le froid, la neige et la pluie ».
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