Maroc : cafetiers et restaurateurs heureux de reprendre du service
Après un arrêt total d’activités imposé par la crise sanitaire du covid-19, les cafetiers et restaurateurs de Casablanca, ainsi que plusieurs autres villes du Maroc, pourront...
Après trois mois de confinement, les Marocains sont impatients de reprendre une vie normale dès le 10 juillet, date de levée de l’état d’urgence sanitaire. Ils espèrent célébrer l’Aïd Al-Adha et comptent bien s’offrir quelques jours de vacances. Le déconfinement se poursuit progressivement, même si l’après déconfinement suscite interrogations et craintes.
Les effets pervers de la crise sanitaire sur l’économie sont bien visibles. Avec les usines qui ont fermé, les activités commerciales à l’arrêt et les centaines de milliers d’emplois perdus, le retour à une vie normale s’annonce difficile pour les Marocains.
Déjà, de nombreux appels à annuler la célébration de l’Aïd Al-Adha se font entendre, rapporte le quotidien Assabah qui précise que, dans la situation actuelle, bon nombre de Marocains n’ont pas les moyens pour s’acheter un mouton. Une situation qui ne serait pas inédite, vu que sous le règne de feu Hassan II, des célébrations de fêtes avaient été annulées pour des raisons de crise économique et de sécheresse.
Quoi qu’il en soit, le dernier mot revient au roi Mohammed VI, a déclaré le chef du gouvernement, El Othmani, soulignant toutefois lors d’une intervention le mardi 17 juin, devant la Chambre des conseillers, que « tout ce qui n’est pas interdit est autorisé ».
Se voulant plus rassurant, le ministre de l’Agriculture, Aziz Akhannouch, a annoncé que toutes les dispositions sont prises pour une bonne célébration de l’Aïd Al-Adha. À l’en croire, plus de 2,6 millions de moutons ont été déjà vaccinés par l’ONSSA et l’organisation des marchés du bétail se prépare, en collaboration avec le ministère de l’Intérieur.
Une chose est sûre. Les Marocains piaffent d’impatience de retrouver les cafés, restaurants et autres lieux de plaisance, afin de se divertir et se libérer du stress du confinement.
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