
Quatre explosions ont retenti dans la nuit de samedi à dimanche dans la ville de Es-Semara, au Sahara. Le bilan fait état d’un mort et de trois blessés. Le Polisario s’est félicité de ses attaques.
L’ancien ministre d’Etat à l’Intérieur, Driss Basri, est décédé, lundi dans un hôpital à Paris, à la suite d’une longue maladie à l’âge de 69 ans.
Driss Basri est né en 1938. Il commence sa carrière comme commissaire principal à Rabat puis devient en 1973 directeur de la DST avant de recevoir un an plus tard le portefeuille de secrétaire d’Etat à l’intérieur. Il est nommé ministre de l’intérieur en 1979 et reste à son poste malgré différents remaniements ministériels.
A un moment, il ajoute même à ses prérogatives les fonctions de ministre de la communication. A ce titre, il maintient la presse dans un carcan étroit. Sa longévité - il restera ministre de l’intérieur lors de l’arrivée au pouvoir de l’équipe de Youssoufi - fait de lui le chef occulte du gouvernement.
Il est brutalement limogé de son poste le 9 novembre 1999 et remplacé par un proche du roi Mohammed VI, Ahmed Midaoui. Il s’est reconverti pour enseigner à l’université Mohamed V de Rabat.
Driss Bsri sera enterré mercredi à Rabat. Les funérailles auront lieu après la prière de la mi-journée et il reposera, ironie de l’histoire, dans un cimetière qui jouxte le siège du Conseil consultatif des droits de l’Homme.
Sa dépouille a été rapatriée mardi de Paris, où il s’était installé en 2004 après être tombé en disgrâce à l’arrivée sur le trône de Mohammed VI.
Ces articles devraient vous intéresser :