
Entreprises marocaines : payer ou risquer la fuite de données par des hackers
Des hackers réclament de fortes sommes d’argent à des hommes d’affaires marocains, les menaçant de divulguer les données de leurs entreprises qu’ils ont réussi à pirater.
Le site officiel du ministère marocain de l’Inclusion économique, de la Petite Entreprise, de l’Emploi et des Compétences a été visé par une cyberattaque orchestrée par des hackers algériens.
Mardi, une cyberattaque a visé le site du ministère marocain de l’Inclusion économique, de la Petite Entreprise, de l’Emploi et des Compétences, surtout la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS). La fiche CNSS d’entités stratégiques et connues, mais aussi la liste des salariés marocains ont été dévoilés sur une chaîne Telegram. Dans un communiqué, un groupe de hackers algériens se faisant appeler « Jabaroot » a revendiqué le piratage informatique du ministère de l’Emploi.
Le piratage informatique est « une réponse au harcèlement marocain des pages officielles des réseaux sociaux algériens », a expliqué le groupe, faisant référence au blocage du compte de l’Agence de presse algérienne (APS) sur la plateforme X. Les hackers algériens ont également publié une carte de l’Afrique du Nord comprenant la carte du Maroc amputée de son Sahara.
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La cyberattaque a temporairement perturbé l’accès à la plateforme numérique du ministère marocain de l’Emploi. Or, le ministère aurait pu éviter cette cyberattaque. Dans une publication sur Facebook datant du 3 avril, u expert marocain avait émis un avertissement précoce sur la vulnérabilité du ministère. Il avait élaboré trois scénarios : « 1. Attaques par injection SQL ; 2. Modification de fichiers (portes dérobées et logiciels malveillants) ; 3. Exécution de code à distance. » « La simple connaissance du nom du fichier de base de données constitue un problème grave en soi », avait-il prévenu.
Côté marocain, des hackers auraient lancé des contre-attaques « ciblant les sites Web du gouvernement algérien, ainsi que les sites Web appartenant au Front séparatiste Polisario » en réaction à la cyberattaque orchestrée par des hackers algériens.
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