Face à la sécheresse et au stress hydrique d’une part, et à l’inflation d’autre part, le gouvernement marocain est contraint de revoir sa politique agricole et alimentaire pour garantir l’eau et le pain.
Des agriculteurs de la région de Ketama, dans le Rif, au nord-est du Maroc, ont cultivé du cannabis dans des cimetières. La population locale dénonce la violation de la sacralité de ces lieux, accusant des barons de la drogue d’être à l’origine de ce scandale.
Deux familles de la commune rurale d’Aït Bounsar ont cultivé du kif sur des tombeaux dans un cimetière local, malgré les protestations de la population et d’une ONG rifaine, selon laquelle, les agriculteurs bêchent la terre du cimetière depuis plus d’une semaine déjà, rapporte le quotidien Akhbar Al Yaoum.
Ce serait un individu connu dans cette région réputée pour être la capitale marocaine de la culture du kif, qui a incité de petits agriculteurs à cultiver du cannabis dans le cimetière, leur affirmant que de grands barons de la drogue assureraient leur protection en cas de problèmes avec les autorités.
Les petits agriculteurs de cannabis subissent les pressions des barons de la drogue, qui refusent d’acheter leurs productions. Certains d’entre eux n’ont d’ailleurs même pas pu écouler leurs dernières récoltes.
Aujourd’hui, ces petits agriculteurs n’ont d’autre choix que de se soumettre à la volonté des barons de la drogue pour pouvoir s’en sortir. La solution pour eux, c’est que l’Etat légalise enfin la culture du cannabis.
Le Maroc produit environ 38.000 tonnes de haschisch par an. La surface cultivée en cannabis dans le pays s’élève à 47.500 hectares. D’après le dernier rapport de l’organe international de contrôle des stupéfiants (OICS), 65% de la drogue saisie dans le monde en 2013, proviennent du Maroc.
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