L’Istiqlal recommande les régions d’Al Hoceïma (Ketama, Targuist, Bni Boufrah), Chefchaouen, Tétouan (communes de Bni Hassan et Bni Saïd), Ouezzane (cercle de Mokrisset), Taounat (cercle de Ghafssay), pour la culture de cannabis.
L’objectif de ce projet est de valoriser le kif pour qu’il devienne une matière essentielle dans le domaine du développement humain dans plusieurs régions du pays, à travers le contrôle de la culture et l’industrialisation du cannabis, mais aussi la détermination du statut d’agriculteur, de l’industriel et du distributeur de cannabis.
Le texte propose aussi la création d’une agence nationale de réglementation, de contrôle et de commercialisation de cette culture, qui déterminerait par la même occasion un système de pénalisation administratif et judiciaire, en plus de la réhabilitation des personnes accros à la consommation de kif.
La culture de cannabis autorisée au Maroc par un dahir promulgué le 6 février 1917, et réformé le 22 août 1935, offrait aux agriculteurs de tribus d’Al Hoceïma (Ketama, Bni Sadat) et de Chefchaouen (Bni Khalid), la possibilité de cultiver le kif à condition de le vendre uniquement à la Régie des tabacs du Maroc.