L’Algérie a peur de l’alliance Maroc - Israël
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Les relations entre le Maroc et l’Algérie demeurent au point mort et font redouter un conflit ouvert. Se préparant à toute éventualité, Alger cherche à se fournir en armes auprès d’autres pays, la Russie, son fournisseur traditionnel, n’étant plus en mesure de satisfaire ses demandes en raison de la poursuite de la guerre entre Moscou et Kiev.
L’Algérie est en quête de nouveaux fournisseurs d’armes. Le chef d’état-major de l’armée algérienne, Saïd Chengriha a entrepris une tournée marathon qui l’a conduit en Arabie saoudite, où il a assisté à la deuxième édition de l’exposition mondiale de la défense à Riyad, avant de s’envoler pour le Qatar, où il a pris part à la 8ᵉ édition de l’exposition et conférence internationale de Doha sur la défense maritime « DIMDEX 2024 », révèlent des médias algériens cités par Assahifa. Selon de nombreux experts, ces déplacements du général de Corps d’armée visent généralement à rechercher la signature de nouveaux accords d’armement pour l’armée algérienne. Les budgets de l’Armée nationale populaire (ANP) ont considérablement augmenté ces deux dernières années en vue de l’acquisition de nouvelles armes après des décennies de dépendance aux armes russes qui se seraient révélées peu efficaces pendant la guerre en Ukraine. Celle-ci constitue un frein pour la Russie qui se trouve dans l’incapacité de respecter ses engagements d’exportation d’armes vers les pays qui en dépendent, dont l’Algérie.
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Bien avant l’invasion de l’Ukraine, l’Algérie avait signé des accords pour obtenir de nouvelles armes de la Russie. Mais la guerre constitue un obstacle pour Moscou. Ces transactions pourraient donc ne pas être effectives si le conflit en cours continue. Ainsi, face aux difficultés de la Russie, l’Algérie a engagé des négociations avec la Chine l’année dernière pour l’acquisition du système de défense missile balistique SY-400, a révélé le site Infodefensa, spécialisé dans les transactions d’armement. En mars 2023, le site Maghreb Intelligence a également révélé qu’Alger négociait avec la Chine pour obtenir des radars spécialisés dans la détection des drones à distance possédés par le Maroc, en plus d’acquérir d’autres nouvelles armes de Pékin.
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