Le Maroc a mis en place des mesures et des mécanismes afin de réduire les émissions de gaz polluants générées par la mobilité du parc de taxis, a affirmé Abdelouafi Laftit, ministre de l’Intérieur au Parlement.
Les autorités marocaines ont décidé d’entamer des poursuites judiciaires à l’encontre des auteurs de plaintes visant le chef du contre espionnage marocain, Abdelatif Hammouchi. Ces plaintes sont à l’origine d’une crise diplomatique sans précédent entre le Maroc et la France.
Dans un communiqué, le ministère de l’Intérieur marocain annonce avoir chargé "des avocats de déclencher des poursuites judiciaires à l’encontre des auteurs de plaintes, mettant en cause de hauts responsables marocains pour des allégations de torture qu’ils savaient inexactes."
La plainte déposée entre les mains du Procureur de la République auprès du Tribunal de Grande Instance de Paris, vise à dénoncer l’instrumentalisation de la procédure judiciaire française par les auteurs des dénonciations calomnieuses de torture et dévoile les motivations réelles de cette manipulation", visant à déstabiliser les organes de sécurité relevant du ministère de l’Intérieur, notamment la DGST.
Le ministère dénonce également la complicité d’une association française "connue pour son parti-pris flagrant et actif contre l’intégrité territoriale du Maroc". Mohammed Hassad fait référence à l’association "Action des chrétiens pour l’abolition de la torture" (Acat), qui a profité de la présence en France d’Abdellatif Hammouchi, pour demander aux autorités françaises de l’entendre à propos de faits présumés de tortures envers des citoyens marocains.
Le Maroc s’est montré très furieux de la venue de policiers français à la résidence de l’ambassadeur située à Neuilly pour signifier au patron de la Direction Générale de la Surveillance du Territoire une convocation du juge d’instruction.
Malgré les échanges téléphoniques entre le Roi Mohammed VI et François Hollande, ainsi qu’entre les ministres concernés, la crise a pris un tournant inattendu avec la suspension par le Maroc de tous ses accords de coopération judiciaire avec la France.
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