
Le Maroc craint une 3e vague de coronavirus
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À quand l’allègement réel des mesures restrictives au Maroc ? Alors que les Marocains s’attendaient à démarrer le mois du Ramadan avec une certaine liberté, El Othmani met en garde contre une troisième vague de la pandémie du Covid-19, tout aussi dangereuse que les deux précédentes.
Le retour à une vie normale dépend de la réussite de la campagne de vaccination. Mais avec la rareté du vaccin, les Marocains doivent continuer à respecter les mesures de sécurité sanitaires. Il y a quelques mois, le ministre de la Santé avait annoncé qu’il y avait de fortes chances que les Marocains puissent passer un mois de Ramadan « normal ». Selon le quotidien Al Akhbar, El Othmani a précisé que les deux dernières semaines ont connu une hausse sensible des cas de contamination, et que le Maroc a enregistré un nombre inquiétant de cas graves. Pourtant, après quelques jours de vaccination, il y avait comme une sorte d’accalmie.
Avec cette mise en garde, tout laisse penser qu’un confinement partiel se profile à l’horizon avec pour conséquence l’annulation des prières rogatoires (Taraouih). Le couvre-feu nocturne actuellement en vigueur risque d’être maintenu. Le Maroc avait prévu boucler la campagne de vaccination avant le Ramadan, mais les fournisseurs de vaccins n’ont pu aider à atteindre cet objectif. Bien de pays européens embarqués dans une troisième vague ont eu le même souci. La vigilance et le respect des mesures préventives doivent être de mise.
Face au relâchement observé au niveau de la population, Taieb Himdi, médecin et spécialiste de la politique sanitaire s’inquiète mais pense que le Maroc est capable d’éviter une troisième vague si la population fait preuve de responsabilité et de patriotisme. « Pour ne pas revenir à la case départ, il faut rester vigilant et maintenir les mesures de prévention », souligne à son tour le professeur Azzeddine Ibrahimi, directeur du Laboratoire de biotechnologie à la Faculté de médecine de Rabat. Pour ce dernier, il faut continuer à porter le masque, respecter la distanciation physique et se laver les mains au savon ou utiliser les solutions hydro-alcooliques.
Le professeur Ibrahimi explique que, grâce à la politique qu’il a menée jusque-là, le Maroc fait aujourd’hui face à un « Covid-19 light ». Et, d’après lui, « si l’on patiente encore quelques mois, en respectant les trois règles de base, nous pourrons espérer sortir complètement de la crise et revenir à la vie normale d’ici le début de l’été ».
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