Déjà des coupures d’eau à Casablanca
Le faible débit de l’eau dans les grandes villes comme Casablanca inquiète les habitants qui dénoncent les coupures d’eau intempestives. Pour les responsables de Lydec, les...
Malgré le grave déficit hydrique provoqué par six années de sécheresse, les autorités locales de Tanger n’envisagent pas, pour l’instant, des coupures d’eau.
Alors que des habitants de Tanger redoutent des coupures d’eau, une source ayant requis l’anonymat citée par Tanja24 rassure que les autorités locales ne comptent pas mettre en œuvre un programme exceptionnel de gestion des services d’approvisionnement en eau potable, dans le contexte de la crise hydrique actuelle. Il n’y aura donc pas de restriction des services d’approvisionnement en eau potable, ajoute la même source, précisant toutefois que cette mesure reste envisageable selon les circonstances. Ce qui rend, pour le moment, improbable le recours à des coupures d’eau pendant certaines périodes de la journée, c’est que les précipitations récentes ont permis d’alimenter les principaux barrages sur lesquels la ville et ses environs comptent. Selon les dernières données publiées par le ministère de l’Équipement et de l’Eau, le taux de remplissage des principaux barrages dans la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima est de 42,50 %, avec un volume dépassant 731 millions de mètres cubes.
À lire : Le Maroc envisage des coupures d’eau
Même si la situation semble satisfaisante, la même source a appelé les habitants à la modération en raison de la baisse du niveau habituel des précipitations, en rationalisant la consommation d’eau potable dans divers usages quotidiens.
À lire :Déjà des coupures d’eau à Casablanca
Face au grave déficit hydrique auquel fait face le Maroc, les agences régionales d’exécution des projets (AREP) s’investissent, depuis 2022, pour la réalisation de 120 barrages de taille modeste dans le cadre de cette convention. Ces réalisations se poursuivent en 2024. Le royaume envisage également d’alimenter les villes côtières en eau potable, par de l’eau de mer préalablement traitée dans des stations de dessalement.
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Face au grave déficit hydrique provoqué par six années de sécheresse, le Maroc met en œuvre des mesures strictes, dont une rationalisation draconienne de l’utilisation de l’eau.
Les habitants de plusieurs communes de la région de Casablanca-Settat se plaignent des coupures d’eau intempestives ou du faible débit au robinet. Ils craignent une pénurie d’eau.
Alors que le Maroc subit actuellement sa sixième année de sécheresse consécutive, le gouvernement envisage de prendre des décisions radicales pour rationaliser l’eau potable.
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