La crise sanitaire liée au Covid-19 handicape la rentrée des étudiants étrangers de nationalité marocaine, algérienne, tunisienne, chinoise, ou encore italienne.
Avant l’apparition du coronavirus, le nombre de candidats étrangers a augmenté de 20% sur la plateforme d’inscription de Campus France. Seulement, la pandémie du Covid-19 ne donne pas une visibilité certaine sur la rentrée des étudiants étrangers. La France est d’ailleurs loin d’atteindre son objectif, celui d’avoir 500 000 étudiants internationaux d’ici 2027.
Campus France admet que "les perspectives sont plus floues". Le pessimisme gagne les cœurs. "La crise sanitaire aura forcément un impact. Mais nous espérons que la baisse du nombre d’étudiants étrangers ne dépassera pas 25% à 30%. Tout dépendra de l’évolution de la situation sanitaire dans de nombreux pays, notamment en Afrique", déclare Michaël Hauchecorne, du réseau des vice-présidents Relations internationales des universités.
Face à la situation, certains établissements proposent une rentrée "inédite" avec un double campus : numérique (tout étudiant peut suivre à distance l’intégralité de la formation) mais aussi physique (avec des activités en petits groupe), rapporte Le Journal du Dimanche. C’est le cas de la direction de Sciences-Po. Là-bas, on dénombre déjà 50% d’étudiants provenant de 130 pays, soit une hausse de 16%. 78% des étudiants internationaux en licence sont prêts à venir, indique un sondage réalisé début juillet.