Selon la DGSN, le processus de recrutement a connu une nette évolution. Les épreuves écrites ont été revues dans la mesure où les thèmes abordés lors des examens touchent le droit, la culture générale et sont proposés sous forme de QCM.
Même l’opération de correction a été complètement revue puisque dorénavant ce sont
des professeurs universitaires qui s’en chargent, affinant ainsi les critères de sélection. Les tests psycho-médicaux, quant à eux, se déroulent sous la supervision d’un laboratoire spécialisé de l’inspection de la santé de la sûreté nationale.
C’est la méthode de l’entonnoir qui a été privilégiée pour le recrutement. Ils étaient 164.053 candidats au début du concours, seulement 23.635 ont pu réussir les examens écrits dans les 321 centres régionaux du pays. Après les épreuves orales, 5.100 candidats ont été retenus en attendant les résultats des tests médicaux et psychotechniques, soit exactement le nombre postes disponibles prévu par le budget 2016, selon Media24.
Les effectifs des deux sexes se répartissent comme suit :
• 1204 à Rabat-Salé-Kénitra,
• 1035 pour la région de Fès-Meknès,
• 781 à Casablanca-Settat,
• 392 à Tanger-Tétouan-Al Hoceima,
• 381 à Marrakech-Safi,
• 207 à l’Oriental,
• 155 à Béni Mellal-Khénifra,
• 135 à Souss-Massa,
• 90 à Laâyoune-Sakia El Hamra,
• 52 à Guelmim-Oued Noun,
• 45 à Draâ-Tafilelet
• 23 à Dakhla-Oued Eddahab.
A noter que 600 postes seront affectés directement à la direction générale de surveillance du territoire national.