Royal Air Maroc prévoit d’investir près de 25 milliards de dollars pour renforcer sa flotte et passer d’environ 50 avions actuellement à 200 avions d’ici 2030.
Faut-il une compagnie aérienne à bas coût 100% marocaine ? La question est posée par le directeur général de l’Office National Marocain du Tourisme (ONMT), qui estime qu’il est impossible de développer une destination avec un seul opérateur, en l’occurrence Royal Air Maroc (RAM).
Dans un entretien accordé au journal l’Économiste, Abderrafie Zouitene est on ne peut plus catégorique. Pour attirer plus de touristes, il faut absolument lancer une nouvelle compagnie aérienne à bas coût marocaine. Même s’il reconnait l’immense travail effectué par la compagnie RAM, « aucun pays ne fonctionne avec un seul opérateur » dit-il, en prenant pour exemple la Turquie où il existe six compagnies aériennes low-cost en plus de la compagnie nationale Turkish Airlines.
Et ce sera aux Ministères du Tourisme ou du Transport et non à la RAM elle-même de mettre en place cette compagnie. Pour convaincre, Zouitene estime que pour « atteindre un seuil critique et doubler la capacité hôtelière, il faudra améliorer l’offre aérienne, tout en essayant de préserver la rentabilité de tous les acteurs ».
Au milieu des années 2000 avec la mise en place de l’Open Sky, le Maroc disposait de deux compagnies low-cost. Jet4you a été intégrée depuis mai 2012 à la compagnie belge Jetairfly. Atlas Blue a quant à elle été créée par Royal Air Maroc en 2004 avant sa disparition pure et simple en 2009.
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