Lors de la présentation du rapport de la Cour des comptes devant le roi Mohammed VI, des lacunes avaient été également constatées au niveau de certains organismes locaux, notamment les Centres régionaux d’investissements (CRI). Des sanctions pourraient donc être prises prochainement, estiment des sources citées par le site telquel.ma.
Et de rappeler que le 29 juillet dernier, lors de son discours le souverain avait déjà relevé des dysfonctionnements au niveau des ces centres :
"A titre d’exemple, les Centres régionaux d’Investissement, si l’on en excepte un ou deux, constituent un problème et un frein au processus d’investissement : ils ne jouent pas leur rôle de mécanisme incitatif ; eux qui ont, en principe, vocation à régler les problèmes qui se posent régionalement aux investisseurs, à leur épargner le besoin de se déplacer auprès de l’Administration centrale.
Ce dysfonctionnement a des retombées négatives sur les régions qui souffrent d’une insuffisance, voire d’une inexistence de l’investissement privé, autant que de la faible productivité du secteur public. Cette situation ne manque pas d’affecter les conditions de vie des citoyens.", avait déclaré le Souverain.
L’administration locale est également dans la ligne de mire du roi. Lors du même discours, il avait appelé les responsables locaux à adopter des "méthodes actives de travail et les objectifs ambitieux des cadres du secteur privé" et surtout "veiller sur les intérêts des gens".