La Direction Générale de la Sûreté Nationale (DGSN) a dévoilé le nombre d’agents de police promus au titre de l’exercice 2024. Pas moins de 10 393 policiers, dont 466 femmes, ont ainsi gravi les échelons de la hiérarchie.
Le nouveau code de la route est entré en application. Il vient d’être publié au Journal Officiel et recèle quelques nouveautés.
D’abord la mise en fourrière des véhicules. Alors qu’avant les policiers avaient la possibilité de mettre en fourrière les voitures en cas de mauvais stationnement, aujourd’hui, une simple amende est dressée par la police. C’est le cas également en l’absence du contrôle technique. La mise en fourrière peut être annulée si le propriétaire du véhicule paie une amende et donne une preuve de la visite technique.
Le nouveau code de la route aggrave les sanctions concernant certaines infractions, notamment liées l’alcool au volant ou la conduite sous l’effet de drogue. Les chauffards devront également lever le pied puisque dépasser la limite autorisée de plus de 20 km par heure sera passible d’une forte amende et de retrait de points sur le permis. Téléphoner au volant est dorénavant sévèrement sanctionné par le nouveau code de la route.
Beaucoup d’automobilistes s’étaient plaints des fortes amendes introduites par l’ancien code de la route votée sous l’ère Ghellab. La mouture présentée par Mohamed Boulif est légèrement plus souple, du moins sous conditions. Les amendes de 700 dirhams passent à 500 dirhams mais uniquement si vous payez sur place ou dans les 24 heures. Au delà, l’amende reste inchangée. Celle de 500 dirhams passe à 300 dirhams et toujours dans les mêmes conditions.
L’autre nouveauté du code de la route concerne le retrait du permis de conduire. Il ne peut être retiré par la police ou la gendarmerie qu’en cas d’accident corporel ou si le conducteur est sous l’emprise de drogue ou d’alcool.
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